vitreux

L’œil vague le front collé contre la vitre de l’autre côté
Une goutte affolée dévale entre ses semblables se jetant
De l’une à l’autre elle s’arrête un instant l’absorbe grossit
Et repart en laissant une traîné éphémère sur la vitre semblant
Se vider de sa substance s’épuisant dans un vain combat mené
Contre la multitude qui dégouline du ciel vers lequel
Son regard est pointé perdu s’allongeant dans les formes
Cotonneuses et changeantes qui mâchent bien pire
encore